Deux sœurs quadragénaires que tout oppose - l'une, Parisienne, est belle et riche, tandis que l'autre, banlieusarde, est soumise et acculée par les dettes - voient leur vie basculer à la suite d'un mensonge...

Avec ma maman, quand nous avions vu que le film était en tournage, nous avions décidé d'aller le voir (la trilogie de Pancol nous avait beaucoup plu), mais bon, entre les stages et son travail, cela n'avait malheureusement pas pu se faire...
Du coup, hier soir, je cherchais un film à regarder tranquillement sous ma couette (les chambres universitaires galloises sont d'un froid polaire) quand j'ai vu Les yeux jaunes des crocodiles dans ma wish-list sériebox : le choix était fait !

Honnêtement, je suis un peu déçue de ce film : même si il est très proche du bouquin, je n'y ai pas retrouvé la même émotion. J'ai trouvé étrange certaines scènes qui ne nous sont pas expliquées : genre Shirley (je ne suis pas certaine qu'ils disent son nom à un moment ou à un autre dans le film) ou les souvenirs au bord de la mer... C'est toujours agréable de comprendre certaines choses par soi-même mais je trouve que ce genre de détail reste important.
J'aime toujours autant cette histoire de la vie qui devient hors du commun : Jo' à vraiment une vie banale au départ, très routinière entre ses recherches au CNRS et sa vie de famille. Sans compter qu'Hortence (son ado') lui en fait voir de toutes les couleurs, sa mère qui la dévalorise et sa soeur Iris dont la vie semble parfaite. Le fait d'écrire ce livre pour Iris la réveille vraiment et l'on sent qu'elle s'épanouie pour devenir petit à petit une autre femme.

La fin de ce film n'appelle pas forcément à une suite et je ne suis pas certaine de vouloir que le reste de la trilogie soit adaptée : j'ai trouvé cette fin touchante et jolie.

Je suis particulièrement ravie du casting du film : l'idée que je me fais du caractère des acteurs correspond parfaitement à leur rôle dans le film. Emmanuelle Béart, excentrique et froide en Iris, Julie Depardieu, discrète et touchante en Jo', Patrick Bruel, charmeur et sensible en Philippe. Cette proximité donne vraiment un plus à l'histoire, une vraie crédibilité parce que du coup le jeu est très naturel et nous donne encore plus envie de croire à cette histoire.
Une très jolie adaptation du best seller de Katerine Pancol !

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rendez-vous initié par Mallou et proposé par Galleane

CE QUE J'AI LU LA   SEMAINE PASSEE  

Il faut qu'on parle de Kévin - Lionel SHRIVER

CE QUE JE VAIS LIRE CETTE SEMAINE

Hum.... Surprise !! (Autant dire que je ne le sais pas encore !)

Et vous, que lisez-vous ?

D'après une histoire vraie. Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d'Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.

Comme chaque année, nous sommes allées au cinéma avec ma copine Camille le 31 pour passer le temps en attendant de bien manger. La difficulté cette année résidait en le fait de trouver le film parfait aux horaires parfaites afin de ne pas louper l'apéro (on ne se refait pas ! ;p). Un seul de nos listes de film à voir correspondait : Les héritiers.

J'ai toujours bien aimé ce genre d'histoire : vraie et qui donne de quoi réfléchir ! Je trouve d'ailleurs que dans ce film, c'est particulièrement bien réalisé.

Les adolescents de cette classe sont vraiment tous très différents au début du film : on sent d'ailleurs très bien que ces différences pèsent pour leur bonne entente et les empêchent quelque part de s'écouter, même si, au final, ils sont loin d'être aussi éloignés que ce qu'ils parraissent.

Ayant été dans un lycée des plus ouverts, c'est quelque chose que je n'ai pas connu et que j'ai beaucoup de mal à comprendre : où j'étais, il y avait vraiment une grande tolérance et l'on pouvait se permettre d'être totalement nous-même : look, religion, sexualité... Personne dans mon lycée n'a jamais subit la moindre réflexion par rapport à ce qu'il était.

Bref, j'ai découvert un nouveau monde et, du coup, ça m'a fait d'autant plus plaisir de voir qu'au fur et à mesure du film, ils grandissaient et finissaient par s'accepter et se tolérer. C'est intéressant le rôle que peut avoir la Shoa dans tout ça, mais je trouve dommage que l'on doive évoquer un tel massacre pour y parvenir.

Cela dit, j'ai beaucoup aimé la façon dont ont été traité les déportés. Comme toujours, les mots rapportés ont sonnés tellement vrai qu'ils m'ont arrachés quelques larmes. J'ai vraiment aimé le fait que ces personnes soient traités comme si ils étaient toujours là, comme des amis. Quand je lis un livre, les personnages reprennent vie, du coup, je suis heureuse que Marie-Castille Mention-Schaar ait choisi ce point de vu pour faire rennaitre l'histoire de ces jeunes déportés.

J'ai aimé également la place qui a été laissée à l'histoire personnelle de certains personnages : certaines sont vraiment révoltantes et j'ai été déçue de ne rien pouvoir y faire en sachant pertinemment que tout ça ne fera qu'empirer avec le temps...

Camille à trouvé ce film un peu trop brouillon, trop bruyant et je suis assez d'accord avec elle avec le recul. Cependant, je pense que c'est un mal nécessaire pour réellement montrer l'ambiance de cette classe. Moi, par contre, c'est davantage la fin qui m'a dérangée : elle m'a semblée un peu trop belle pour être crédible...

Cela dit, Les héritiers est vraiment un film à découvrir.

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